À nous la démocratie

Pour sortir la crise politique, une seule solution : la démocratie  !

A Nous la démocratie ! est né d’une colère transformée en indignation.

Notre mouvement citoyen, qui a présenté des candidates et des candidats aux élections législatives de 2017, traduit en actes l’indignation de femmes et d’hommes qui croient fermement en l’égalité civique.

Nous voulons mettre fin à un scandale, qui nourrit la rancœur publique.

D’un côté, tout le monde est censé décider de notre destin commun. De l’autre, dans les faits, une minorité seulement, de plus en plus éloignée des réalités du pays, gouverne et renforce la défiance.

Le système actuel, reposant sur la rupture entre des élus omnipotents et des citoyens tenus à l’écart des affaires publiques, est à bout de souffle. La tentation du désespoir et de l’extrême-droite n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui.

Dans le même temps, l’envie de s’engager est forte chez nos concitoyens. Jamais ils n’ont été aussi nombreux à rejoindre des associations de toute nature pour faire vivre concrètement leurs convictions.

C’est pourquoi nous voulons une démocratie plus ouverte, où la participation du plus grand nombre serait favorisée, où les solutions aux problèmes collectifs seraient cherchées, élaborées et mises en œuvre en commun.

Nous voulons progresser vers l’égale participation de chacune et chacun, quel que soit son origine sociale, culturelle, quel que soit son sexe, son âge, sa religion, à la vie politique.

Parmi les propositions que nous avons portées lors des législatives, il y a ce que nous appelons, pour marquer les esprits, le 49.4 🙂 !

Avec cet amendement, le Premier Ministre pourrait engager sa responsabilité directement devant le Peuple par un référendum.

Qu’en est-il aujourd’hui dans le cas, très rare, où gouvernement et Assemblée ne sont pas d’accord ?

Le gouvernement a la possibilité d’engager sa responsabilité devant l’Assemblée nationale.

Le projet de loi est alors considéré comme adopté sauf si 1/10e des députés dépose une motion de censure dans les 24 heures et si cette dernière est votée par 289 députés.

Dans les faits, ce dispositif a toujours bénéficié au pouvoir exécutif, consacrant la toute-puissance du gouvernement, c’est-à-dire, indirectement, du Président de la République.

Avec le « 49.4 », le gouvernement soumettrait directement aux électeurs un projet de loi controversé. Le résultat du vote serait déterminant : il validerait ou enterrerait le projet de loi. Les pouvoirs seraient mieux équilibrés, au bénéfice d’une plus large participation populaire.

Ce qui inspire cette proposition, comme toutes celles qui réclament plus de démocratie, c’est l’idée que la crise actuelle ne tient pas simplement à la personnalité ou aux choix du Président de la République, mais bien à nos institutions et à nos pratiques, trop d’inspiration monarchiste.

La solution à cette crise n’est pas dans le choix de tel ou tel dirigeant ou groupe de dirigeants défendant une vision du monde.

Elle est encore moins dans l’autoritarisme grandissant d’une majorité qui s’imagine en mesure de synthétiser les aspirations de 67 millions de ses concitoyennes et concitoyens, et traite toute opposition avec une arrogance de plus en plus manifeste et dévastatrice.

Selon nous, pour ouvrir une nouvelle ère politique, il faut, tout au contraire, instaurer une démocratie à la mesure d’une société toujours plus informée, toujours plus collaborative, digne d’un peuple voulant prendre toute sa part aux décisions qui le concernent.

Courage citoyennes et citoyens !

Écrivez à votre député pour soutenir cette proposition :

    Sélectionnez votre destinataire parmi les députés de la commission des lois si vous ne trouvez pas de député de votre département, c'est qu'il siège dans une autre commission, vous pouvez trouver ses coordonnées sur cette carte :

    "Pour une réforme constitutionnelle qui prenne en compte les citoyens" ou encore : "Pour mettre les citoyens au cœur des institutions politiques"

    Expliquez à vos députés ce que vous souhaiteriez pour cette réforme de la constitution. Les députés comme n'importe quel citoyen aiment savoir avec qui ils échangent, donc n'oubliez pas d'indiquer vos noms et prénoms et éventuellement votre code postal. La politesse est souvent un bon moyen d'être écouté ! Les propositions d'amendement de cette page seront automatiquement ajoutées à ce mail.

    Exemples :

    Nom Prénom,
    Département
    Commune

    Pourquoi souhaitez-vous l'instauration d'un 49-4 ?

    insérer un 4ème alinéa à l'article 49 de la constitution de la Vème République :

    Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant le peuple par référendum sur le vote d'un projet de loi ou d'une proposition de loi.

    Le gouvernement a aujourd'hui la possibilité d’engager sa responsabilité devant l’Assemblée nationale.

    Le projet de loi est alors considéré comme adopté sauf si 1/10e des députés dépose une motion de censure dans les 24 heures et si cette dernière est votée par 289 députés.

    Dans les faits, ce dispositif a toujours bénéficié au pouvoir exécutif, consacrant la toute-puissance du gouvernement, c’est-à-dire, indirectement, du Président de la République.

    Avec le « 49.4 », le gouvernement soumettrait directement aux électeurs un projet de loi controversé. Le résultat du vote serait déterminant : il validerait ou enterrerait le projet de loi. Les pouvoirs seraient mieux équilibrés, au bénéfice d’une plus large participation populaire.

    Ce qui inspire cette proposition, comme toutes celles qui réclament plus de démocratie, c’est l’idée que la crise actuelle ne tient pas simplement à la personnalité ou aux choix du Président de la République, mais bien à nos institutions et à nos pratiques, trop d’inspiration monarchiste.

    La solution à cette crise n’est pas dans le choix de tel ou tel dirigeant ou groupe de dirigeants défendant une vision du monde.

    Elle est encore moins dans l’autoritarisme grandissant d’une majorité qui s’imagine en mesure de synthétiser les aspirations de 67 millions de ses concitoyennes et concitoyens, et traite toute opposition avec une arrogance de plus en plus manifeste et dévastatrice.

    Selon nous, pour ouvrir une nouvelle ère politique, il faut, tout au contraire, instaurer une démocratie à la mesure d’une société toujours plus informée, toujours plus collaborative, digne d’un peuple voulant prendre toute sa part aux décisions qui le concernent.

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